Merci pour ce partage, c’était si plaisant à lire. C’est drôle, moi aussi, pendant un an et demi, j’ai eu du mal à trouver mon foyer. Disons que j’ai dû partager ce que j’appelais chez moi (un appart de 9m2 : vive Paris) avec mon petit frère, et puis, après un an sans espace ni intimité, ça a été trois mois de pure galère à chercher un toit plus grand. Pas de chez-soi, pas de foyer. Je ne pouvais compter que sur mon territoire-mère c’est à dire mon corps, et m’échapper dans mes rêves pour avoir un peu d’intimité. La transformation radicale et profonde de mon intériorité a été marquante. Puis, au détour d’une conversation, j’ai trouvé ma nouvelle petite maison, où, à l'angle, se trouve la forêt. L’accueil a été majestueux. Moi qui vivais à Paris et voulais y rester, eh bien, non, les choses sont bien faites. J’attends avec impatience le retour à la forêt. Ce qui est drôle, c’est que j’ai été majoritairement citadine, mais je sens que cette connexion est ancestrale et me rappelle le lien profond. Alors j’apprends tout de ce qui m’entoure et chéris ces nouvelles retrouvailles avec ma nature. 🌸
J'ai envie que le temps reste figé dans le passé ce matin, après la lecture.
La neige fait partie de ma famille, du côté de la mère qui tient une partie de ses racines dans les Pyrénées ariégeoises et hautes Pyrénées françaises.
Il y a de la puissance à regarder ma mère solide et confiante face a la neige qui tombe et qui ne l'effraie pas alors que j'observe, petite, bien des hommes perdants leur stabilité face à cet élément...
Elle, elle m'apprenait ce qu'il y avait à savoir sur Elle : les différentes neiges, leur texture, comment se déplacer dessus, l'écouter, la comprendre.
Je me souviens d'analyses scientifiques que je faisais à regarder de très près la poudreuse qui était tombée dans la nuit, à utiliser tous mon corps, tous mes sens pour la "sentir".
Encore aujourd'hui, je ne comprends jamais aussi bien que quand je le découvre avec mon corps. C'est ce que mon enfance m'a enseignée.
Magnifique ce lien à la neige ❄️ cela me rappelle que chez les esquimaux, le vocabulaire lié à aux différents états de la neige est très complexe et varié !
Tout tombe toujours à pic décidément… quel hasard 🙃
Merci pour cette lecture vibrante et touchante.
Quelques wagons d’eco-souvenirs me sont venus en te lisant. Le premier c’est lorsque, toute petite, je faisais des « potions » avec tout ce que je trouvais d’inspirant dans la nature ! J’adorais observer la modification des couleurs, mais tout finissait marron très foncé évidemment 😂
Le plus fort c’est avec les grands parents dans leur petite rue ou je cueillais plein de petits bouquets de fleurs sauvages qu’on déposait à une petit chapelle. Surtout ce jour où une buse a « chopé mon pompon » sur mon bonnet 😱
Le plus émouvant, c’est à la mer avec mes autres grands parents et cette sensation inoubliable des premiers bains sous leurs yeux bienveillants.
Merci Karlota pour tes souvenirs qui me ramènent à mon enfance. Petite, j'éprouvais beaucoup d'affection pour les 3 jeunes bouleaux de mon jardin, et un immense réconfort à caresser leur peau blanche et lisse. J'éprouve toujours ce sentiment particulier quand j'en croise. Les hêtres des forêts autour de moi, au pied de la Chartreuse, m'ont laissée eux aussi une forte impression, j'ai toujours éprouvé des sentiments pour les arbres. Et pour toute créature vivante non humaine. De mes années de primaire je me rappelle plus facilement des noms des animaux que ceux de mes camarades de classe.
Bonsoir Karlota, quel plaisir de te retrouver et de te lire. Ton article est très intéressant et très bien écrit, brava!! D'abord félicitations pour ton petit foyer ❣️
Ensuite je trouve t as démarche très intéressante et tellement belle à partager 🥰 Pour ma part mon premier souvenir de la nature ce dois être vers mes 3 ans à Calvi. On marchait sur le
trottoir avec ma mère et mon petit frère dans sa poussette et devant nous des eucalyptus qui étaient immenses ! Et qui avaient l'air d'une forêt mystérieuse!
Aussi une croyance que j affectionne beaucoup de mon enfance c est de toujours regarder dans l'herbe si je ne voyais pas des petits bonnets rouges de lutins.
Magnifique texte et concept très intéressant que je ne connaissais pas. Je me suis récemment fait la réflexion que je n'avais que très peu de souvenirs de mon passé, mais que je me souvenais par contre d'au moins un arbre de chaque lieu où j'ai vécu lors de mes (très) nombreux déménagements...
J'ai grandi dans la campagne normande et mon environnement familial n'était pas très sain : je passais donc mon temps à aller me cacher dans le jardin. Vers 4 ou 5 ans, je grimpais déjà en haut des cerisiers et je restais assise sur les branches ou sur le toit du poulailler à contempler, ou allongée entre les rangs de framboisiers. Je n'ai pas beaucoup de souvenirs à cause de, je suppose, un état semi-permanent de dissociation ou de fuite mentale tandis que dans les arbres, j'ai toujours été calme et apaisée et donc en capacité d'enregistrer des souvenirs ... Mais bon, sans grands souvenirs concrets, ça reste de la théorie !
J'aimerai bien ! Pour l'instant, j'ai toujours un foyer temporaire mais je suis en cours d'obtenir mon foyer définitif ... Et je pensais à ce moment-là, une fois bien installée, partager sur mon animisme et sur le cheminement psychologique qui m'y a amené en m'appuyant sur le partage de la création de mes jardins justement ! Je t'enverrai un petit message avec le lien de mon site à ce moment-là. Je suis très adepte de l'organisation extrêmement poussée sur Notion, mais qui va pas jusqu'à la publication moi aussi haha.
Merci pour ce texte si émouvant. J ai aussi fait l expérience d un an sans maison sans toit . J ai habité chez plusieurs amis cette année là et parfois dans ma voiture… c était très fort comme expérience . Et depuis 4 ans j ai enfin ma maison et je savoure ce luxe . Mais je n ai pas oublié ce goût de l imprévu. Bonne installation Karlota. À bientôt
Merci pour ce partage, c’était si plaisant à lire. C’est drôle, moi aussi, pendant un an et demi, j’ai eu du mal à trouver mon foyer. Disons que j’ai dû partager ce que j’appelais chez moi (un appart de 9m2 : vive Paris) avec mon petit frère, et puis, après un an sans espace ni intimité, ça a été trois mois de pure galère à chercher un toit plus grand. Pas de chez-soi, pas de foyer. Je ne pouvais compter que sur mon territoire-mère c’est à dire mon corps, et m’échapper dans mes rêves pour avoir un peu d’intimité. La transformation radicale et profonde de mon intériorité a été marquante. Puis, au détour d’une conversation, j’ai trouvé ma nouvelle petite maison, où, à l'angle, se trouve la forêt. L’accueil a été majestueux. Moi qui vivais à Paris et voulais y rester, eh bien, non, les choses sont bien faites. J’attends avec impatience le retour à la forêt. Ce qui est drôle, c’est que j’ai été majoritairement citadine, mais je sens que cette connexion est ancestrale et me rappelle le lien profond. Alors j’apprends tout de ce qui m’entoure et chéris ces nouvelles retrouvailles avec ma nature. 🌸
Comme cela m'a manqué de te lire !
Pour moi, ce ne sera pas un lit en mousse (quoique je l'adore aussi), mais plutôt un lit de fougères, celles que l'on trouve autour des volcans.
Cette cabane, nous pouvons la construire ici aussi, avec nos mots comme structures 🪵🌿
C'est beau....
J'ai envie que le temps reste figé dans le passé ce matin, après la lecture.
La neige fait partie de ma famille, du côté de la mère qui tient une partie de ses racines dans les Pyrénées ariégeoises et hautes Pyrénées françaises.
Il y a de la puissance à regarder ma mère solide et confiante face a la neige qui tombe et qui ne l'effraie pas alors que j'observe, petite, bien des hommes perdants leur stabilité face à cet élément...
Elle, elle m'apprenait ce qu'il y avait à savoir sur Elle : les différentes neiges, leur texture, comment se déplacer dessus, l'écouter, la comprendre.
Je me souviens d'analyses scientifiques que je faisais à regarder de très près la poudreuse qui était tombée dans la nuit, à utiliser tous mon corps, tous mes sens pour la "sentir".
Encore aujourd'hui, je ne comprends jamais aussi bien que quand je le découvre avec mon corps. C'est ce que mon enfance m'a enseignée.
Magnifique ce lien à la neige ❄️ cela me rappelle que chez les esquimaux, le vocabulaire lié à aux différents états de la neige est très complexe et varié !
C'est vraiment beau ce que tu me partages là... merci infiniment !
Tout tombe toujours à pic décidément… quel hasard 🙃
Merci pour cette lecture vibrante et touchante.
Quelques wagons d’eco-souvenirs me sont venus en te lisant. Le premier c’est lorsque, toute petite, je faisais des « potions » avec tout ce que je trouvais d’inspirant dans la nature ! J’adorais observer la modification des couleurs, mais tout finissait marron très foncé évidemment 😂
Le plus fort c’est avec les grands parents dans leur petite rue ou je cueillais plein de petits bouquets de fleurs sauvages qu’on déposait à une petit chapelle. Surtout ce jour où une buse a « chopé mon pompon » sur mon bonnet 😱
Le plus émouvant, c’est à la mer avec mes autres grands parents et cette sensation inoubliable des premiers bains sous leurs yeux bienveillants.
Merci d’avoir contribué à raviver tout ça 🥰
J'adore l'histoire de la buse ! Je suis en train de me régaler ce matin avec tous vos commentaires, j'adore lire toutes vos histoires !
Merci Karlota pour tes souvenirs qui me ramènent à mon enfance. Petite, j'éprouvais beaucoup d'affection pour les 3 jeunes bouleaux de mon jardin, et un immense réconfort à caresser leur peau blanche et lisse. J'éprouve toujours ce sentiment particulier quand j'en croise. Les hêtres des forêts autour de moi, au pied de la Chartreuse, m'ont laissée eux aussi une forte impression, j'ai toujours éprouvé des sentiments pour les arbres. Et pour toute créature vivante non humaine. De mes années de primaire je me rappelle plus facilement des noms des animaux que ceux de mes camarades de classe.
Bonsoir Karlota, quel plaisir de te retrouver et de te lire. Ton article est très intéressant et très bien écrit, brava!! D'abord félicitations pour ton petit foyer ❣️
Ensuite je trouve t as démarche très intéressante et tellement belle à partager 🥰 Pour ma part mon premier souvenir de la nature ce dois être vers mes 3 ans à Calvi. On marchait sur le
trottoir avec ma mère et mon petit frère dans sa poussette et devant nous des eucalyptus qui étaient immenses ! Et qui avaient l'air d'une forêt mystérieuse!
Aussi une croyance que j affectionne beaucoup de mon enfance c est de toujours regarder dans l'herbe si je ne voyais pas des petits bonnets rouges de lutins.
Trop hâte de lire la suite ! Besitos
J'adore <3 J'adore que tu cherchais les lutins !!!
Magnifique texte et concept très intéressant que je ne connaissais pas. Je me suis récemment fait la réflexion que je n'avais que très peu de souvenirs de mon passé, mais que je me souvenais par contre d'au moins un arbre de chaque lieu où j'ai vécu lors de mes (très) nombreux déménagements...
Merci pour ton commentaire <3 ... Je me demande, à ton avis comment ça se fait que tu aies plus de souvenirs des arbres que d'autres rencontres ?
J'ai grandi dans la campagne normande et mon environnement familial n'était pas très sain : je passais donc mon temps à aller me cacher dans le jardin. Vers 4 ou 5 ans, je grimpais déjà en haut des cerisiers et je restais assise sur les branches ou sur le toit du poulailler à contempler, ou allongée entre les rangs de framboisiers. Je n'ai pas beaucoup de souvenirs à cause de, je suppose, un état semi-permanent de dissociation ou de fuite mentale tandis que dans les arbres, j'ai toujours été calme et apaisée et donc en capacité d'enregistrer des souvenirs ... Mais bon, sans grands souvenirs concrets, ça reste de la théorie !
Je partage la même expérience que toi. Et j'adorerais te lire si tu l'écris un jour.
J'aimerai bien ! Pour l'instant, j'ai toujours un foyer temporaire mais je suis en cours d'obtenir mon foyer définitif ... Et je pensais à ce moment-là, une fois bien installée, partager sur mon animisme et sur le cheminement psychologique qui m'y a amené en m'appuyant sur le partage de la création de mes jardins justement ! Je t'enverrai un petit message avec le lien de mon site à ce moment-là. Je suis très adepte de l'organisation extrêmement poussée sur Notion, mais qui va pas jusqu'à la publication moi aussi haha.
Merci pour partager ton histoire et cette jolie invitation à la mémoire. 🤍🌿🔥 y zorionak por el nuevo hogar!!
Eskerrik asko <3
Merci pour ce texte si émouvant. J ai aussi fait l expérience d un an sans maison sans toit . J ai habité chez plusieurs amis cette année là et parfois dans ma voiture… c était très fort comme expérience . Et depuis 4 ans j ai enfin ma maison et je savoure ce luxe . Mais je n ai pas oublié ce goût de l imprévu. Bonne installation Karlota. À bientôt
Valérie merci pour ta présence continue à mes côtés !!